Lyon, le 21 mars 2018 – THERANEXUS, société biopharmaceutique innovante dans le traitement des maladies neurologiques et pionnière dans le développement de candidats médicaments jouant sur l’interaction entre neurones et cellules gliales, annonce aujourd’hui l’obtention des résultats de pharmacocinétique clinique du modulateur glial THN01 intégré dans ses candidats médicaments THN201 et THN101. L’objectif de l’étude était de déterminer la dose à administrer pour obtenir l’exposition plasmatique recherchée et de pouvoir avancer dans la fabrication des lots pharmaceutiques pour les programmes de recherche clinique de ces deux candidats médicaments.

« Nous sommes très satisfaits des résultats de cette étude de pharmacocinétique, qui nous permettent de poursuivre les études cliniques prévues dans le courant de cette année pour nos candidats médicaments THN201 et THN101» explique Werner Rein, directeur médical de Theranexus.

Avec son approche thérapeutique unique et de rupture, Theranexus vise à répondre aux besoins médicaux des patients présents dans 4 indications au total [1] dont la maladie d’Alzheimer (THN201) et les douleurs neuropathiques (THN101).

Le candidat médicament THN201 a pour ambition de traiter les troubles neurocognitifs dans la maladie d’Alzheimer. Il consiste en une combinaison de donépézil, première ligne de traitement dans cette maladie, et de méfloquine utilisée à faible dose et agissant sur l’activité des cellules gliales. Ce candidat-médicament poursuit son développement clinique spécifique en 2018. Les troubles neuro-cognitifs qui sont des altérations de la mémoire, du raisonnement et de l’orientation, concernent 37 millions de patients dans les pays du G20. La prévalence augmente avec le vieillissement de la population et c’est une des principales causes de dépendances des personnes âgées.

Le candidat-médicament THN101 vise à améliorer le traitement de la douleur neuropathique. Dans la même logique, il consiste en une combinaison du traitement de référence de ces douleurs, l’amitriptyline, et de méfloquine, là encore utilisé à faible dose. Ce candidat-médicament poursuit également son développement clinique spécifique en 2018. Les douleurs neuropathiques sont en général générées par une lésion du système nerveux. A ce jour, 100 causes sont répertoriées (douleur du membre fantôme, douleurs à la suite de la chimiothérapie, …) et elles touchent près de 70 millions de personnes rien qu’en Europe, aux Etats-Unis et au Japon.