Thierry Bosc est le directeur du fond de dotation Clinatec. Créé par deux personnes de premier plan sur Grenoble, Jean Therme, directeur du CEA Tech de 2003 à 2015 et Alim Louis Benabid, neurochirurgien, pionnier dans l’implantation d’électrodes de stimulation destinées à juguler les effets de la maladie de Parkinson.

A l’origine de cette création, le désir de voir travailler en  synergie des médecins et des chercheurs en nouvelles technologies pour concevoir et mettre à disposition des solutions de soins pour les patients.

Clinatec insiste sur le fait que la médecine de demain doit être efficace, mais aussi peu couteuse, car nous dit Monsieur Bosc, la France n’aura plus dans les décennies qui viennent, la capacité financière qu’elle a eu jusqu’à il n’y a pas très longtemps.

Clinatec invente la médecine de demain, dans un grand bâtiment hôpital, construit en bordure du CEA, dans lequel se trouve un bloc opératoire qui accueille des patients, qui viennent tester des technologies qui sont mise à disposition par les équipes de Clinatec.

Aujourd’hui, Clinatec explore la voie du mécénat, l’objectif est une collecte de fond de 30 millions d’euros. La Fondation Edmond J Safra soutient Clinatec depuis longtemps et se place en tant que premier contributeur. Le comité de campagne Mécénat est présidé par Alain Mérieux.

Les bénéficiaires de ces 30 millions d’euros seront les projets que soutient la fondation Clinatec. Ces projets seront validés par un conseil scientifique. Chaque année, le fond de dotation fera un appel à projets qui sera ouvert aux chercheurs de Clinatec. Les projets retenus, seront financés par un fond que Clinatec appellera un « Edmond J Safra Ground », appellation qui sera un moyen d’honorer cette fondation.

Clinatec s’oriente particulièrement vers le traitement des maladies neurodégénératives, telles que la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, mais aussi ambitionne de contribuer à la remobilisation des tétraplégiques.

Le grand bâtiment de Clinatec (17, rue des Martyrs à Grenoble) est ouvert aux visites.

Didier Poli