Monsieur Feraud est un des dirigeants de Provepharm. Le laboratoire Provepharm, nous confie Monsieur Michel Feraud, développe à partir de molécules anciennes de nouvelles indications thérapeutiques. Notre première molécule est le bleu de méthylène, dont nous avons obtenu une synthèse de qualité pharmaceutique, ce qui nous a permis d’enregistrer des brevets pour ce principe actif pour des pays tels que l’Europe, le Japon, l’Australie, et prochainement les États Unis. Le bleu de méthylène est une molécule qui à de nombreuses propriétés, nous avons remis en valeur cette molécule pour obtenir des autorisations de mise sur le marché.

La première indication que nous avons obtenu porte sur le traitement de la méthémoglobinémie qui traite l’empoisonnement du sang par des composés chimiques. Une nouvelle indication a été développée par nos équipes, de par sa couleur, le bleu de méthylène permet une aide majeure dans la visualisation lors d’opérations chirurgicales. Ces premières indications ont permis aux autorités de prendre conscience de la qualité de notre produit.

Notre matière active est devenue le standard européen et américain, ce qui nous a permis aujourd’hui de développer d’autres indications de cette molécule aux nombreuses propriétés. Nous avons un partenariat avec une société italienne pour la détection de cancer colorectal, où là encore nous utilisons les propriétés de diagnostic du bleu de méthylène à des fins de détection des polypes, tout ceci est possible du fait de la qualité pharmaceutique de notre production.

Nous avons actuellement des brevets qui couvrent l’ensemble du monde, depuis 2011 nous avons une commercialisation dans les principaux pays de l’Europe économique, depuis plus d’un an notre produit est présent au Japon, depuis deux mois en Australie, et en 2016 nous ambitionnons de le faire enregistrer aux États Unis. Notre ambition est bien mondiale et nous sommes en train de le démontrer avec un chiffre d’affaire de plus de 90% à l’international.

Notre politique d’embauche porte sur des personnes avec une forte culture internationale et nous créons des filiales notamment aux États Unis. Je pense qu’il ne faut pas s’empêcher de voir grand et de démontrer qu’à partir de Marseille nous sommes capable d’innovation et de les faire rayonner dans le monde entier.

Après cette première molécule, et cette première succes-story, nous sommes en cours de négociation avec notre partenaire américain pour un nouvel enregistrement d’une nouvelle molécule dont le nom restera pour l’instant confidentiel.

Didier Poli